Avec également : Gaston Vacchia ; Francis Joffo ; Fabien Roy ; Anne Carrère ; Léon Lesacq ; Jacques Bleu ; Maurice Bray ; Jean François Garreaud ; Jean Magnan ; Patrice Martineau.

Décors : Roger Harth.

 

Monsieur Jourdain, riche bourgeois dont le père s'est enrichi à vendre du drap, rêve de noblesse et de grandeur. Rien n'est suffisant : il engage un maître de musique, un maître à danser, un maître d'armes et un maître de philosophie qui lui enseignent les belles manières, ce qui ne manque pas au travers de son ingénue grossiéreté de le rendre ridicule.

Madame Jourdain s'oppose en vain à sa dispendieuse manie. Comme il est amoureux de la marquise Dorimène, qu'il a arrachée au comte Dorante, celui-ci de connivence avec la marquise, lui fait croire qu'elle l'aime afin de lui soutirer de l'argent.

Monsieur Jourdain a une fille, Lucile, qu'il ne veut marier qu'à un gentilhomme : mais Lucile et Cléonte s'aiment.

Voici qu'apparaissent Dorante et Dorimène pour laquelle un splendide festin a été préparé ; le comte lui fait croire qu'il a tout disposé pour le mariage. Lorsque Madame Jourdain rentre - son mari l'ayant éloignée - le mensonge de Dorante semble au bourgeois une opportune simulation. Entre temps, le serviteur de Cléonte, dans le but de duper Monsieur Jourdain et pour faciliter les amours de son maître, a mis au point un stratagème burlesque : il annonce à Monsieur Jourdain que le fils du Grand Turc désire devenir son gendre et tient à lui remettre la dignité de "Mamamouchi".

La cérémonie a lieu sur le champ et remplit d'aise notre bon bourgeois : c'est alors la célébration du mariage auquel a consenti Lucile lorsqu'elle a reconnu Cléonte sous les habits turcs. Dorante épouse quant à lui la marquise, à la grande joie de Madame Jourdain.